Éric Simard oeuvre dans le milieu littéraire depuis plus de 25 ans. Il est à la fois éditeur, libraire et auteur. Outre Martel en tête, il a trois autres publications à son actif: Le Mouvement naturel des choses, Cher Émile et Être.
Éric Simard
«Moi, tout ce que je veux, c'est une vie loin des tumultes. Comme je suis seul à porter tout le fardeau de mon existence, mes responsabilités me pèsent. Je savais qu'un jour ou l'autre j'aurais la sensation d'être encore trop petit pour supporter tout ça. Maintenant que je suis un adulte, je n'ai plus le choix. Je suis trop investi dans la galère de la vie pour rebrousser chemin. Et c'est justement ça qui fait peur.»
Écrire un journal, c'est consigner au fil des jours ce qui nous façonne et nous transforme subrepticement. C'est aussi nommer l'indicible à travers les questionnements, les doutes, les espérances, les défaites, les élans, les petits drames et les rencontres probables et improbables, réelles ou fictives.
Ce livre, où l'on suit les pas d'un jeune homme de vingt ans dans les années 1990 à Montréal, aurait aussi bien pu s'intituler Comme un roman, mais malheureusement ce titre était déjà pris.
Côté écriture, Éric Simard est une tortue qu'on pourrait comparer à celle de la célèbre fable, car il parvient toujours à finir les nombreuses courses qu'il entreprend, souvent même avant le lièvre. Mine de rien, Le Mouvement naturel des choses est sa quatrième publication en quinze ans. Il nous avait auparavant offert Martel en tête, Cher Émile et Être.
Collection : Hamac
422 pages
ISBN Papier : 9782894487594
ISBN PDF : 9782896647965
ISBN EPUB : 9782896647972
2013
ÉDITEUR : Septentrion
Hamac 835, avenue Turnbull, Québec (Québec). G1R 2X4
Téléphone : (418) 688-3556 Télécopieur : (418) 527-4978 Courriel : info@hamac.qc.ca
Réalisation : iXmédia
Ce livre a fait parler de lui :
« Un journal retravaillé, élagué, qui ne conserve qu'un portrait mensuel de janvier à décembre des neuf années qu'il couvre. Le temps d'assister à la naissance d'un écrivain, car c,est aussi de cela qu'il s'agit. Éric Simard, un auteur d'une grande sensibilité qui s'inscrit résolument dans son époque. »
Pierrette Boivin, Nuit blanche
« L'écriture est alerte et la trame, comme la vie qui semble l'inspirer, en dents de scie. Il n'en demeure pas moins qu'on a envie d'accompagner le narrateur jusqu'au bout de cette étape de vie en espérant une fin heureuse, chèrement payée en émotions et en sentiments divers. »
Jean-François Crépeau, Le Canada français
« Au départ, il y a comme cette impression d'enfreindre l'intimité d'une personne qu'on ne connaît pas, d'ailleurs on a un peu de mal à s'attacher à lui dans les premières pages. Puis, tout doucement, on se rend compte qu'i lest bien sympathique et qu'au-delà des détails de sa propre vie, c'est notre cheminement à tous, dans la vingtaine, qu'il décrit. »
Yannick Ollassa, Livresquement boulimique
« Un témoignage sincère, une quête d'amour, d'identité, d'affirmation qui décrit bien les turpitudes de la vie et d'une époque pas très lointaine. J'aime cette entreprise toute simple où un écrivain prend le risque de tout dire pour le meilleur et le pire. Il faut une bonne dose de courage pour prendre cette direction et se confier à des lecteurs. »
Yvon Paré, Progrès Dimanche
« Un autoportrait sensible et bien écrit. »
Paul Jacques, Le Clap
« Un regard lucide sur la vie en général. »
Claire Lévesque, Le sans papier
« "La nature humaine est insaisissable, instable et continuellement insatisfaite." Cette réflexion me semble constituer le noeud du roman. Je dis roman, car ce journal intime se lit comme un roman. »
Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)
« La justesse du ton est peut-être la plus grande force du livre. Ainsi en évitant les écueils propres à cette mise en scène de sa vie, Éric Simard se donne comme un ami qui se confierait à ses lecteurs sans forfanterie ni misérabilisme. Et il est à peu près sûr que beaucoup de lecteurs se sentiront au détour des pages très proches de lui. »
Denis-Daniel Boullé, Fugues
« Je n'ai qu'un mot en tête, je vais le cracher tout de suite, puisqu'il obstrue tous les autres : généreux. Une personne qui se donne à son lecteur à ce point-là m'impressionne. Le principal intéressé dirait probablement qu'il a posé des filtres, mais comparativement au commun des mortels, si peu. Comment Éric Simard se livre-t-il? Par jour, par mois, par année, au final sept (1989 à 1997), à partir de journaux intimes tenus passionnément en ces années-là. Comment faire tenir huit années dans 400 pages, tout en conservant la forme journal? On parle de travail de réécriture ici. D'un puissant recul qui pousse la lucidité dans ses derniers retranchements. De don pour donner et tenir un rythme. J'ai lu comme une boulimique. J'ai dû me taper sur les doigts pour me ralentir. »
Venise Landry, Le Passe Mot
« Après Cher Émile et Être, Éric Simard tient le pari de publier huit ans de journaux intimes. Des textes avec de véritables qualités littéraires qui nous ramènent à nos 20 ans, avec tous les doutes que peut éprouver un jeune homme à la sortie de l'adolescence. »
Denis Gamache, Librairie Au Carrefour
« Lors de sa lecture du quatrième tome du journal d'Anaïs Nin, Simard écrit : "Si j'aime autant ce journal, c'est que je me reconnais dans son propos". La réside aussi la force du Mouvement naturel des choses. Ceux qui étaient dans la vingtaine dans les années 90 se souviendront des références culturelles auxquelles l'auteur fait allusion alors que ceux qui sont présentement dans la vingtaine se reconnaîtront dans les réflexions sur l'avenir. S'identifiant au personnage, il est facile pour le lecteur de s'attacher et de se mettre à sa place. Plus qu'une question d'empathie, les pensées et la quête d'authenticité d'Éric sont crédibles et universelles. »
Jean-François Lebel, La bible urbaine
« Très honnête, simple et touchant. »
Anne-Josée Cameron, Radio-Canada cet après-midi